Dangers de l’ashwagandha : ce qu’il faut savoir avant d’en consommer

L’ashwagandha (Withania somnifera), aussi appelée « ginseng indien », est une plante phare de la médecine ayurvédique. On lui attribue des vertus adaptogènes, c’est-à-dire qu’elle aiderait l’organisme à mieux gérer le stress, améliorerait le sommeil, la concentration, et même la récupération sportive.

Mais si l’ashwagandha a de nombreuses promesses, elle n’est pas sans risques. Voici un tour d’horizon clair et structuré de ses effets secondaires potentiels, les contre-indications à connaître, et les erreurs à éviter.

Que contient l’ashwagandha ?

Elle renferme des withanolides, des composés naturels aux effets anti-inflammatoires et neuroprotecteurs. Elle agit aussi sur le cortisol, l’hormone du stress, et pourrait influencer certains neurotransmetteurs comme le GABA ou la sérotonine.

Effets secondaires de l’ashwagandha

Bien que généralement bien tolérée, certaines personnes peuvent ressentir :

• Troubles digestifs : nausées, diarrhée, douleurs abdominales.
• Somnolence excessive : surtout en cas de surdosage ou combinée à des sédatifs.
• Baisse de la tension artérielle : à surveiller chez les hypotendus.
• Perturbation hormonale : augmentation possible de la testostérone, déréglement hormonal chez certaines femmes.
• Réactions allergiques : démangeaisons, éruptions cutanées, gonflements.
• Effets sur la thyroïde : stimulation des hormones T3 et T4, à éviter en cas d’hyperthyroïdie.

“Naturel ne veut pas dire inoffensif.” — Une règle d’or en phytothérapie.

Contre-indications

L’ashwagandha est déconseillée dans les cas suivants :

• Grossesse et allaitement
• Maladies auto-immunes (Hashimoto, lupus, etc.)
• Troubles de la thyroïde (notamment hyperthyroïdie)
• Traitements anxiolytiques ou antidépresseurs
• Avant une intervention chirurgicale

Interactions médicamenteuses

Elle peut interagir avec :

• Les sédatifs (benzodiazépines, zolpidem…)
• Les hormones thyroïdiennes (Lévothyrox…)
• Les antihypertenseurs
• Certains immunosuppresseurs

Comment la consommer en toute sécurité ?

• Commencez par de faibles doses (200 à 300 mg/jour d’extrait standardisé à 5 % de withanolides)
• Évitez les cures longues sans pause (privilégiez des cycles de 6 semaines avec 1 à 2 semaines d’arrêt)
• Surveillez votre réaction les premiers jours
• Privilégiez les marques fiables, sans additifs, certifiées bio

Astuce minceur : l’ashwagandha et la perte de poids ?

En réduisant le cortisol, l’ashwagandha pourrait limiter le stockage abdominal. Elle peut donc s’intégrer dans un programme minceur, surtout en cas de stress chronique ou de fringales émotionnelles.

À associer idéalement avec des brûleurs de graisse naturels comme :

• Le guarana
• La caféine anhydre
• Le thé vert (EGCG)

Mon avis de spécialiste de l’alimentation

L’ashwagandha peut être une alliée précieuse, notamment si vous êtes souvent sous tension, avez du mal à dormir ou avez une récupération musculaire difficile. Mais elle n’est pas pour tout le monde. Il faut savoir écouter son corps et demander un avis médical en cas de doute.

En résumé